Sans vent pas de moulin. Comme le marin au temps de la voile, l’activité du moulin reste directement liée à la présence de la force éolienne aussi, au fil de leur histoire, les meuniers ont redoublé d’imagination, d’astuces et de prouesses technologiques pour simplement vivre.

Le moulin et les vents


Vent du haut, on le dit aussi de galerne (haute ou basse selon qu’il est de N.O ou de N.E). Il est souvent trop capricieux pour être un bon allié.

Suage et vent du bas, soufflant Sud-Est pour le premier et Sud pour le second. Ils savent être changeants sous l’orage, affolant la girouette et obligeant à fermer (arrêter le moulin).

Le trou de la pluie, du Sud-Ouest il ramène l’eau et, le soir, quand le soleil a des jambes, il s’annonce pour le lendemain avec sa cohorte de nuage.

Le vent de mer, quand il démarre à la marée montante on sait qu’il ne « calera » pas. C’est le bon vent par excellence.

 

 

Mouchoir et girouette : l’art de prédire les vents

L’environnement donne des indications mais les arbres sont rares alentours des moulins, ils brident les vents. Reste alors l’indicateur par excellence : LA GIROUETTE.

Celle du moulin de Châteauneuf s’apparente à la famille des fanions puisqu’elle représente le drapeau français. Elle illustre parfaitement l’évolution symbolique de ces appendices éoliens dans la mesure ou elle possède en son centre la croix qui lui confère le caractère religieux et, dans le même temps, sa peinture tricolore rappelle la récupération républicaine des girouettes sur les monuments laïcs.


Détail de la girouette :
le motif en rosace de gauche
Détail de la girouette :
la croix au centre


Pour en savoir davantage sur le moulin et les vents, visitez l’exposition permanente

« Histoire de vents…souffle de vie »